Jeudi - jour de marché de M’Bafaye / Sénégal

Jeudi c'est jour de marché à M’Bafaye !!!

Rendez-vous place du marché de Fissel pour prendre la charette pour M’Bafaye pour la modique somme de 300 FCFA par personne et c'est parti sur la route caillouteuse pour le plus grand marché de la région. On y trouve de tout : de l'alimentaire : coca, bissap, pain de singe (fruit du baobab), tous les légumes nécessaires pour le tiep bou dienn pour le repas, mais également des produits d'entretien : balai en rôdier, plat ou cocotte pour 5, 10 ou 20 personnes, théière, produits déco : natte en passant par les produits de beauté : crèmes douteuses pour s'éclaircir la peau, beurre de karité très efficace pour cheveux secs (j'ai testé !), miroir de voyage bricolé et plein de tissus qu'on amène ensuite chez le tailleur pour se fabriquer sa tenue.

Arrivée au marché !

Après des heures à tourner pour savoir ce qui nous manque pour manger, d'utile ou comme cadeaux souvenirs, il est midi ; il fait faim et il fait chaud, retour sous le soleil en charette. Nous croisons quelques courageux qui font le chemin à pieds, plusieurs kilomètres sous la chaleur avec de lourdes charges. Et au retour j'ai l'envie de faire du cheval. Endela demande au chauffeur de la charrette si c'est possible, qui reste très sceptique quant à la capacité d'une toubab à tenir sur un cheval. Mais moi monsieur, j'ai "étrier de bronze" comme niveau, sauf que évidemment que ça n'a rien à voir ! Rendez-vous est pris à 5h+ (à différencier de 5-)

Alors du cheval au Sénégal, plus jamais parce que :

1. les chevaux sont tout maigres
2. Ca fait mal aux fesses parce que forcément il n'y a pas de selle
3. c'est comme si les pédales de ta voiture étaient inversées : le frein à la place de l'accélérateur et vice et versa, tu tires pour avancer, etc.
4. il faut faire des petits cris avec la bouche dont les nuances m'ont échappé, le "avance" étant très proche du "stop" pour un européen
   

Au repos ça va !

Papa et Mapenda
super fiers sur leur monture

au niveau accompagnement
il faut ce qu'il faut !
manquerait plus qu'elle tombe...