jeudi 30 octobre 2008

La famille sénégalaise !

La famille au Sénégal est un peu élargie. On appelle frère un cousin du côté sa mère, il y a aussi beaucoup d'hommes polygames au Sénégal avec deux ou trois femmes, quatre femmes sont autorisés au maximum au Sénégal. (Un fait de société : la polygamie)

L'éducation des enfants repose ici sur la coéducation, comme souvent en Afrique. Nous avons pu le remarquer pour l'éducation de nos petits voisins très turbulents, le père s'absentant beaucoup pour affaire afin de faire vivre sa famille, nos autres voisins veillent sur eux et les voilà avec pleins de tontons, pères de substitution.

Pour les étrangers comme nous sans famille, nos voisins, nos amis prennent à coeur de veiller sur nous, s'ils nous arrivaient quelque chose, ils se sentiraient responsables. C'est quasi impossible de partir dans un endroit, sans dire où tu vas. De toute façon, si tu ne le dis pas, tout se sait ici (la rue à des yeux et des oreilles !!!), et on demande "T'étais à Mbour ce week-end !?" dans une phrase interro-affirmative, où tu ne peux pas dire non, il ne te reste plus qu'à dire la vérité ou à t'en sortir avec des pirouettes mais on n'est pas dupe à Fissel !

L'avantage c'est qu'on prend soin de toi de ta santé. Notre gentille voisine guinénne a souvent partagé avec nous ses repas malgré ses très peu de moyens.
Un jour je m'étonnais auprès de mon ami Shair (ce cher shair chercheur !) le fait qu'on se pouvait se serrer 10 fois la main par jour avec la personne, il m'a dit, ça permet de voir si la personne qu'on rencontre n'est pas fiévreuse. Je ne sais pas si c'est la vraiz raison, toujours est-il que les fièvres de paludisme sont assez fréquentes ici et qu'on en meurt facilement...

Pour en revenir à des considérations plus joyeuses, nous vous présentons notre famille sénégalaise !

Isabelle Gruet

La famille guinéenne voisine
Petit et grand malin !

fin de journée au Centre,
on fait du co-charettage
pour aller boire le meilleur café touba
de Fissel (selon Eliman
)

Nos voisins en pleine cuisine !!!
Mbaye et Ousmann Faye
(Tout le monde s'appelle Faye ici)
spécialité omelette aux oignons

Fatou désirant me léguer...
... sa recette de Tiep bou dienn

mercredi 29 octobre 2008

Agitation de neurones ! / Sénégal

Aujourd'hui, Christophe et moi, nous travaillons pour peaufiner notre document de présentation des actions et notre présentation du portail des explorateurs. Nous devons rencontrer demain le Président du Conseil Rural de Fissel et quelques membres du CCO, pour discuter des formations que l'on souhaite mettre en place, afin qu'ils ciblent les personnes ressources de la communauté rurale qui bénéfieront de ces formations.

Isabelle dans la chambre de Christophe,
improvisée en bureau


Christophe en pleine réflexion !
pas facile avec la chaleur

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Présentation des actions des Petits Débrouillards à Fissel


1 – Présentation du projet

Ce projet est d’utiliser les TIC pour une appropriation sociale des sciences au travers d’un outil « Le portail des Explorateurs »

Le portail des Explorateurs, initié par l’association « Les Petits Débrouillards Bretagne » est un portail coopératif de la culture scientifique du quotidien sur internet. Notre volonté est de partager et de mettre à disposition cet outil.


2 – Présentation du Portail des Explorateurs

Le Portail des Explorateurs a pour objectif de :

- répondre à un besoin social exprimé de culture scientifique : développement durable, qualité de l’environnement, santé public, alimentation, débats sur des choix de développement : nucléaire, OGM…

- partager et mutualiser ses connaissances, ses doutes et son savoir-faire pour permettre un échange international.

Ses fonctionnalités et exemples d’applications à Fissel :

- Wikidébrouillard : encyclopédie d’expériences scientifiques filmées. Nous pourrions former à la réalisation de courtes vidéos montrant des expériences ou des techniques utilisés à Fissel.

- « Léon dit » : rumeurs, idées reçues et débats.

- Boîte à questions : questions et réponses liées aux sciences et techniques (préoccupations du quotidien).

- « Photo Mystère » : deviner ou faire deviner ce dont il s’agit et à quoi ça sert (collecte de gestes, d’objets, recueillis sur toute la communauté rurale.).

- « J’ai fait » : reportage photos ou vidéos présentant des réalisations techniques. (valorisation de techniques sénégalaises traditionnelles et modernes)

- Portrait : reportage de scientifiques ou de personnes de patrimoine. Exemple : présentation de scientifiques, de techniciens, d’artisans sénégalais.

- Forum : discussion, débats et échanges sur les sciences, utilisables par tous.

- Annuaire : liens de sites de culture scientifique, d’environnement et de patrimoine. (Recenser les acteurs et les sites internet de culture scientifique et technique sénégalais et locaux).


3 - Formations

A – Formation de formateurs

La découverte du Portail des Explorateurs et de ses fonctionnalités pourra nous permettre d’atteindre les objectifs suivants :

- Initier aux outils multimédia : photos, vidéos, sons, internet…

- Initier aux logiciels correspondants.

- Initier à la démarche scientifique et à la démarche expérimentale

- Valoriser par les sciences et les TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) : l’artisanat, le patrimoine et les techniques .

Nous pourrons ensemble envisager une formation sous différentes formes suivant les disponibilité et l’accessibilité à internet.


B – formations proposées au public du centre de ressource.

Nous pourrions envisager un travail en co-formation avec les animateurs du centre de ressource, pour les différents publics par exemple les jeunes de Fissel, enseignants, tous publics (a définir par le CCO) . Nous pourrions faire intervenir également des personnes ressources en local (animateur ou technicien radio, monteur vidéo…)

Les mêmes objectifs seront adaptés aux différents publics .


samedi 25 octobre 2008

Photos du Centre de Ressources / Sénégal

La vie du Centre de Ressources en photo !!!

On peut venir au Centre à pied, en voiture
ou... en charrette (prononcer sarrette en wolof)


L'intérieur du Centre de Ressource

Nous vous présentons les animateurs du Centre de Ressources de Fissel :

Awa Diouf, responsable de la salle informatique

Ndick Sarr, responsable sono

Diamé Mbaye, responsable location de chaise
6h du soir : arrosage des cocotiers du centre !

Quelques activités du Centre :

L'entrée des salles matériel, didactique et atelier de recyclage


Matériel didactique fabriqué au Centre à destination
des cases communautaires d’éveil de la petite enfance

atelier de recyclage :
avec du matériel de récupération telle que des canettes,
Enda Ecopôle organise des formations artisanat d'art.
Ici réalisation d'une 2CV

vendredi 24 octobre 2008

En route vers le Centre de Ressources / Sénégal

Nous avons aujourd'hui rendez-vous avec l'équipe de GREF, alors en route pour le Centre de Ressources !

Au passage, nous nous présentons à la préfecture de Fissel, pour légitimiser notre présence auprès des autorités locales. Le préfet nous reçoit cordialement. Nous présentons brièvement les actions que l'on souhaite mettre en place. Il assure soutenir notre présence et nos actions ici.

Et nous continuons notre marche vers le Centre de Ressource, chemin que nous parcourrons régulièrement et avec des grosses chaleurs et un peu plus de 1,5 kilomètres, c'est difficilement supportable pour nous, pov' toubab (blanc).

L'avantage de ce parcours est de rencontrer les personnes avec lesquelles nous travaillerons : l'informaticien Pap' Sarr, les membres du RECODEF (Regroupement Communautaire pour le Développement de Fissel) , la couturière, les chauffeurs de taxi sur la place de marchés. Bref rapidement, les fisselois s'habituent à notre présence et c'est parti pour les serrages de main acompagnés de cette tirade arabo-franco-wolof "Salamalekum, Malekum salam, Nanga def, Mangi fi rekk, Bonjour, Ca va ?, Ca va bien..." avec parfois des tirades supplémentaires que j'apprendrai par la suite, parce que bien que la plupart des Fisselois parlent wolof, français quand ils ont été à l'école (mais souvent pour eux le français reste une langue écrite et administrative, ils ne sont pas très à l'aise à l'oral), la plupart des habitants sont sérères.

Et aussi à notre passage des "TOUBAAAB, TOUBAB, TOUBAB !!!" (blannnc, blanc, blanc !!!) accompagnés de rires lancés par les enfants nous rencontrant, les plus courageux viennent nous serrer la main, et certains nous demandent "Comment tu t'appelles ?". Bref un peu une vie de star à Fissel avec quelques demandes en mariage au passage ! La vie de retour en France semble bien anonyme !


Arrivée au Centre de Ressources !!!
Christophe et son sac à dos à mac !!!

Isabelle

jeudi 23 octobre 2008

Installation / Sénégal

Réveil très matinal à Fissel dans une chambre vide ! et même pas de quoi se faire chauffer un café... et je dois attendre que Christophe se lève... c'est le premier jour, je le laisse un peu dormir !

Nous nous rendons chez Endela, notre sauveuse de petit déjeuner du matin et puis de la douche car nous nous sommes pas encore abonnés au réseau local : un livreur d'eau avec son âne !

Aujourd'hui c'est journée installation, il fait encore très chaud, la priorité sera d'acheter deux ventilateurs et on voit qu'il nous manque pas mal de trucs. Endela nous propose une bouteille de gaz à remplir, à laquelle on devra acheter un adaptateur.

Nous souhaitons aller à Tiadiaye ... mais avant un peu d'attente pour les clandos, tout ceux qui passe devant nous sont archi-pleins et nous sommes quand même trois ! Un jeune sénégalais à côté de nous fait un feu au bord de la route pour faire griller des arachides qu'il vient d'arracher, gentiment ils nous en propose, arachides fraichement ramassées, grillées et chaudes , que demander de plus !

Finalement, nous nous rendons à Tiadiaye en transport en commun qui pour mon premier voyage n'est pas bondé !


Transport en commun au Sénégal
Photo CC de carlosoliveirareis

De retour en France, je viens de tomber sur ce blog THIADIAYE Il faut toute une ville pour construire une ville! une jolie initiative de Souleymane DIEYE, qui nous raconte la vie quotidienne de Tiadiaye.

Et nous voilà partis dans les rues sablonneuses (avec autant de sable on cherche la mer qui est loin...) sous la chaleur du soleil de 11h déjà (les fous de français !) à la recherche de ventilateurs, d'un peu de tissu pour nous isoler des voisins, d'un broc à eau indispensable pour les toilettes... On essaie de réfléchir si quelqu'un pourra nous prêter des trucs, donc Christophe en bon aventurier se refuse à tout acheter !
Endela nous chasse d'un quincailler pour mieux négocier, les femmes sont dures en affaire au Sénégal car ce sont les principales négociatrices sur les marchés par exemple.

Bon tout ça crève sous cette chaleur, d'autant plus que nous n'avons pas mangé. On décide de manger à Tiadiaye dans un restaurant près de la nationale, au menu plat du jour au choix : toujours l'incontournable Tiep bou dienn, mafé, Yassa Poulet... Grand choix pour un resto sénégalais, les prix des plats varie de 500 FCFA à 700 FCFA "Parler en Francs CFA c'est comme parler ancien francs !" En fait le repas au Sénégal c'est souvent un seul plat, une boisson gazeuse (souvent américaine !) peut faire office de dessert.

Bon ensuite digestion assise, le soleil cogne, il ne faut pas se croire trop guerrier (djembar en wolof) et ensuite nous repartons en clando à Fissel, car la journée n'est pas finie et surtout nous savons que nous ne sommes pas venus là en touristes ! Nous devons nous présenter au Centre de Ressource, afin de rencontrer l'équipe du GREF (Groupement des Retraités et d'Educateurs sans frontières).

Isabelle Gruet

mercredi 22 octobre 2008

Journée transport / Sénégal

Aujourd'hui, départ pour Fissel, depuis le temps que j'en entends parler !

Pour moi avant mon voyage, Fissel c'était cette image de Google Earth ! du sable à perte de vue... Je suis donc curieuse de savoir ce que Fissel est en vrai, IRL (in Real Life) !


Agrandir le plan

En attendant pour arriver à Fissel, le parcours est long et fastidieux à partir de Dakar.
Départ le matin en taxi jusqu'à la gare routière. La gare est énorme avec des alignements de toute part de taxis, 7 places, transport en commun... avec tout le monde qui nous propose services et marchandises...
Nous avions choisi de prendre un 7 places jusqu'à Tiadiaye, car contrairement aux transports en commun il ne s'arrête pas à toutes les stations. On nous y conduit, une nouvelle négociation commence pour nous et nos bagages qui finiront balancés sur le toit. Après ce temps, on ne part pas de suite car il faut que le 7 places soit rempli, sur rempli même le transformant en 13 voir 14 places. L'attente nous parait des heures avec la chaleur ambiante et les incessantes propositions de vente de gâteaux, bananes, eau, glace...
Quelque fois on croit que le départ est imminent... mais non... Fissel se mérite !

Et d'un coup klaxon en trombe annonçant enfin le départ.

Et là sortie de Dakar suivi d'habitations de toutes sortes au bord de la route avec échoppes de tous styles : forges, menuisiers, boutiques, vendeurs de téléphone portables, objets de récupération de toute sorte au bord des routes. Alternance de villes au bord des routes au vendeurs et vendeuses qui cognent au vitre pour du pain, beignets... et alternance de champs et baobabs, à un moment même nous longeons la mer.

Et sur la route : voitures, mobylettes, cars, ânes en pagaille !! A un moment un énorme camion est dans le fossé bloquant la voie de droite. Des policiers nous arrêtent à deux reprises pour contrôler le permis du chauffeur et la sécurité (relative) du véhicule.

Des heures après où l'impression que le voyage ne finit jamais, nous arrivons à Tiadiaye et là des personnes nous aident dans nos explications avec le chauffeur, nous souhaitons nous arrêter au croisement Tiadaye-Fissel.

Et là portage des bagages, traversée de la route vers le sud bondée de véhicules et charrettes, pour aller à l'arrêt des taxis de Fissel, appelé "clando"... et là renégociation, les bagages coûtent chers... mais vu qu'on est arrivés jusque là...
et hop complet, nous embarquons à 6 : 3 devant, 3 derrière.
La route entre Tiasiaye et Fissel ne devrait pas s'appeler route mais route à nids de poule... Le chauffeur de taxi, Moussa nous fait part de son désarroi, à un moment la route est tellement mauvaise que nous roulons sur le bas côté chemin de terre, et que nous prenons une piste, à travers la brousse, petits villages avec des cases, des enfants. Et à un moment problème !!! une charrette arrive en face, le chauffeur et le charretier descendent puis tous les passagers des deux côtés, grosse négociation en wolof, et puis d'un coup allez hop le charretier cède (on n'allait pas non plus y passer la nuit !) et se met sur le côté.... et on repart...
Le chauffeur nous demande ce que nous allons faire à Fissel, il faut dire qu'on y vient pas par hasard. Christophe raconte qu'il est déjà venu et que nous allons travailler au Centre de Ressources, ce qui le rassure...

Et après une quinzaine de kilomètre d'une route fatigante, nous voyons un premier panneau "Communauté Rurale de Fissel" puis un Fissel, marquant la fin de ce trajet. et là Christophe dit c'est là ! ah oui mais faut prévenir quand même... oui mais bon le temps que l'info monte en haut de son cerveau, il faut être indulgent Moussa !

Et hop nous voilà sur "le goudron de Fissel" la seule route bitumée traversant le village et peu de temps après des enfants arrivent tout joyeux avec des "Christopheeee !!!" et des petites poignées de mains chaleureuses, présentation "Isabelle" transformée en un Elisabelle et "papa, maman et Mapenda". Au Sénégal, les enfants qui portent le même nom que leur parents s'appelle papa, maman, mamie... bon ça fait bizarre au départ de saluer des petits de 10 ans papa, mais on s'habitue !
Ils insistent pour porter nos lourds bagages, déjà si jeunes, l'accueil est important car Christophe fait un peu parti de leur famille, la famille sénégalaise élargie...
Ils nous conduisent chez Endela, leur maman qui va nous aider dans notre installation, elle nous a trouvé nos chambres à Fissel par exemple.

Mais pour l'instant on a faim... le transport ça creuse et puis il est largement midi passé. Nous nous installons tous ensemble Endela, ses deux amies, ses 3 enfants, Christophe et moi autour du plat familial, le fameux Tiep bou dienn, riz au poisson.

Les femmes rigolent fort, mettant dans l'ambiance sénégalaise, je ne comprends pas tout car elles parlent en wolof mais Endela parle très bien le français.
Il fait chaud, je suis fatiguée mais il n'y a pas d'urgence, Endela m'installe un matelas pour la sieste de rigueur et là j'accepte car je sens ma tête un peu tourner avec cette chaleur, le plat épicé, et maman prend soin de me ventiler avec un ventilateur à main en rigolant comme toujours !

A un moment Christophe propose d'aller voir nos chambres. Endela nous prévient, les chambres sont très simples sans porte à la douche (là je tique un peu) en fait il s'avérera qu'il y a une porte qui porte bien son nom, car on la porte !

Nos chambres se trouvent un peu plus loin le long du goudron, dans une maison avec un hall commun regroupant les chambres d'un boutiquier, de deux jeunes enseignants (Ousmann et Mbaye), d'un pasteur (Innocent), d'un maître coranique (Taphsir) ainsi qu'une autre habitation avec une famille guinéenne et cours commune.
Les chambres sont sommaires : fine couche de béton au sol, toute craquelée, toit en tôle, et il y fait très chaud !!!

Endela s'inquiète pour savoir si ça va et Christophe oui oui, elle essaie de lire sur mon visage, je suis un peu décontenancée surtout par la porte et je souhaite avec insistance que Christophe la fasse réparer, finalement elle finira "porte portée" jusqu'à la fin du séjour, parce que finalement pas si gênante, elle m'a permis de râler sur elle, de "faire ma mayennaise" comme dit Christophe !!!

Sur toutes ces émotions de voyage, la nuit venue, je prends rapidement congé de mes hôtes et voisins, pour me familiariser avec ma chambre fisseloise....

Isabelle Gruet

mardi 21 octobre 2008

Réunion avec Enda Ecopôle / Sénégal

Réveil 9h, petit déjeuner infusion de kimkiliba préparé par Siméon, l'artiste "représentant breton au Sénégal" comme il se nomme, qui me présente ses peintures directement peintes sur les murs de la maison : décors de son village, cases et mangrove...

Mais nous ne sommes pas là en touristes, un rendez-vous au siège d'Enda Ecopôle à Dakar avec Oumar Tandia, directeur d'Enda-Ecopôle , Lamine Saw coordinateur du projet du Centre de Ressource de Fissel et d'autres formateurs, nous attend.

Au cours de cette réunion, nous présentons respectivement nos associations et quelques uns de nos projets, nous nous rendons compte que de part et d'autres nous défendons des valeurs communes d'éducation populaire.
"Enda (environnement et développement du tiers monde) est une organisation internationale à caractère associatif et à but non lucratif, fondée en 1972 à Dakar où se trouve son siège.Enda s'investit avec les groupes à la base à partir de leurs expériences et en fonction de leurs objectifs, dans la recherche et la mise en œuvre d'un développement alternatif. Résolument impliqué dans les problèmes de développement du tiers monde, Enda a fait de la reconnaissance et de l'appui à l'économie populaire urbaine, l'un de ses principaux axes d'intervention." (Source site internet Enda-Ecopôle).

Propos d'Oumar : "Notre seule limite c'est notre créativité !". Il insiste aussi sur l'exigence respective des partenariats, lors de la mise en place de projet commun.

Nous proposons les actions que nous souhaitons mettre en place au Centre Communautaire de Fissel, qui seront prises en accord avec le CCO (Comité de Conseil et d'Orientation) regroupant les représentants des associations de Fissel, qui définit les axes prioritaires dans lesquels le CRCF (Centre de Ressources Communautaire de Fissel) doit oeuvrer.

Nous leur présentons aussi le projet du Portail des Explorateurs, site internet de culture scientifique du quotidien, qui a pour objectif l'accès de la culture scientifique et technique auprès de tous, le partage et l'échange.



Enda Ecopôle
au fond les ateliers de formation des jeunes
au recyclage et objets d'arts

lundi 20 octobre 2008

Arrivée au Sénégal




Arrivée à Dakar 22h30 - température extérieure 28°C !!! un courant d'air chaud à ma sortie de l'avion en guise de bienvenue au Sénégal. Je sors rapidement de l'aéroport de Dakar en très peu de temps par rapport aux formalités de départ d'Orly.

Christophe m'attend bien à l'heure à mon arrivée (c'était ma consigne en fait !) à l'endroit qu'il m'avait indiqué au téléphone avant mon départ. Heureusement car sinon j'avais déjà une armada de porteurs de bagages à mes côtés.
Il est accompagné de son ami sénégalais Siméon, qui part devant nous pour négocier le prix du taxi (c'est plus facile sans français à côté !).
Et nous voilà partis à travers la ville encore très active à cette heure du soir, et après un labyrinthe de routes, nous finirons dans son quartier sur des chemins de sable. "Vous en avez pas des routes comme ça en France !" me lancera Siméon et de répondre en rigolant "si mais à la campagne !"
Nous logerons à Dakar la dans la jolie maison de famille de Siméon.

Un peu fatiguée du voyage avec une chaleur étouffante pour un soir, campement sur la terrasse, et là étonnement, il pleut des trombes d'eau toute la nuit, et Christophe découvre sa première pluie africaine de tous ses voyages passés. Demi sommeil, les nuits de Dakar sont agitées, les habitants font la fête toute la nuit et dès 5h premiers appels à la prière. Bienvenue au Sénégal !

Isabelle Gruet